Plusieurs conducteurs auraient été empêchés de récupérer leur véhicule mis en fourrière pendant les grèves... et c'est ce que déplore ce samedi François Fillon. Le Premier ministre souhaite qu'en retour le ministère de l'Intérieur "examine ces cas avec bienveillance". Car, explique-t-il, "pendant les 9 jours de grèves des transports, les Français ont fait beaucoup d'efforts pour continuer à se rendre à leur travail. Ils ont subi des conditions de vie difficiles. L'administration se doit de faire preuve de souplesse à leur égard afin qu'ils ne soient pas pénalisés une seconde fois".
La préfecture de police de Paris a confirmé que des dysfonctionnements ont pu se produire au service des fourrières "à l'occasion des mouvements sociaux récents". Elle invite ainsi les usagers à adresser leurs réclamations au service du stationnement payant (5, rue Achille Martinet 75018 Paris).
Concernant le stationnement payant, le Premier ministre a indiqué que "certains cas" sanctionnés durant la grève pourraient être "réexaminés". Il a dit être chargé de recueillir "les informations nécessaires".