Urgence vasculaire : une journée pour réapprendre le "15"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Pour la première fois, le ministère de la Santé et des associations de malades organisent une journée spéciale consacrée à "l'urgence vasculaire" ce jeudi. Avec un message : en cas de douleurs cardiaques, il ne faut pas hésiter à composer le 15 pour joindre les services de secours le plus vite possible. Les accidents vasculaires restent la première cause de mortalité chez les femmes et la première cause de handicap chez l'adulte en France.

"Vous ressentez brutalement une faiblesse, d'un côté du corps. Composez vite le 15" : c'est pour réapprendre ce réflexe que le ministère de la Santé et plusieurs associations de malades organisent jeudi un peu partout en France la première journée consacrée à "l'urgence vasculaire". En cas d'accident vasculaire cérébral ou d'infarctus du myocarde, les premières minutes sont en effet déterminantes pour la prise en charge du malade. Et ces pathologies restent très lourdes : elles sont la première cause de mortalité chez les femmes et la première cause de handicap chez l'adulte en France.

Paralysie d'un côté du corps, faiblesse subite ou difficultés très soudaines à parler sont autant de signes qui doivent alerter sans tarder. Un réflexe que les Français n'ont pas toujours. Selon un sondage Ipsos réalisé en octobre dernier, la majorité des personnes interrogées connaissent bien ces pathologies vasculaires mais ne savent pas forcément y faire face. Ainsi plus de 40% des Français n'appelleraient pas le 15 en cas de survenue d'un infarctus du myocarde ou d'un accident vasculaire cérébral.

Or en appelant le 15, on est certain que le patient sera orienté vers une unité de soins spécialisés le plus rapidement possible. Car les séquelles des accidents vasculaires sont très importantes et concernent encore les trois quarts des malades. Selon un rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé, ces pathologies représentent par ailleurs 10,7 % des dépenses de santé, en raison des soins mais également de la prise en charge des patients devenus invalides.