Universités : la réforme sur de bons rails

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Il n'y aura pas de conflit dans l'immédiat sur l'autonomie des universités entre le gouvernement et les organisations étudiantes. La nouvelle version du projet de loi sur la réforme des universités a en effet été présentée mercredi aux différentes organisations représentant la communauté universitaire qui l'ont accueillie favorablement.

Valérie Pécresse retrouve le sourire. La ministre de l'Enseignement supérieur, a présenté mercredi aux syndicats d'enseignants et d'étudiants une nouvelle version du texte sur la réforme des universités reprenant leurs principales revendications. Valérie Pécresse a pris en compte quelques-unes des revendications des organisations syndicales. L'article sur les conditions d'entrée en deuxième cycle (Bac+4) a notamment disparu. Les syndicats étudiants avaient exigé la suppression de la sélection à l'entrée du master. Les conseils d'administration compteront vingt à trente membres alors que le texte initial en prévoyait vingt. Le nombre de représentants étudiants siégeant dans les conseils d'administration sera compris entre trois et cinq, contre trois dans la première mouture. Selon ce texte, l'autonomie, qui était optionnelle dans la précédente version, s'appliquera désormais à l'ensemble des établissements dans un délai de cinq ans. "Nous maintenant l'essentiel de notre modèle universitaire", a estimé le président de l'Unef, Bruno Julliard. Ce dernier a livré un message d'encouragement au gouvernement : "Il faut s'attaquer aux vrais chantiers de l'université françaises : la lutte contre l'échec, l'insertion professionnelle des étudiants, l'amélioration de l'orientation ou la diminution de la précarité sociale des étudiants".