Nicolas Sarkozy a dû négocier avec les grévistes de l'aéroport d'Orly pour s'envoler vers les Antilles. Vêtus de leur gilet rouge et orange, des bagagistes de la CGT avaient auparavant pris position à proximité de l'avion et ralenti l'embarquement des bagages. Après avoir discuté avec plusieurs dizaines d'entre eux, le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle est monté dans l'appareil d'Air France et a assuré aux passagers : "Ca y est, on part". Il a confié aux journalistes que la conversation avec les grévistes s'était "très bien passée". "C'était très sympa, ils sont à mort avec moi maintenant . Il ont applaudi et ils ont même crié 'Sarkozy président'", a déclaré le ministre-candidat. L'avion a décollé avec près une heure de retard, vers 13h00 jeudi. "Il est bien l'avion, on peut faire un bon petit meeting", a déclaré Nicolas Sarkozy un peu plus tard, entouré par quelques journalistes. Il a également évoqué brièvement la campagne, estimant que "les sondages ça marche bien. On va finir par croire que je vais être élu".