Un groupuscule "terroriste" s'en prend aux radars automatiques

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Sept destructions et tentatives de destruction de radars automatiques à l'aide d'engins explosifs ont été commises ces derniers mois. Les enquêtes portant sur ces actes ont été centralisées sous l'autorité du parquet antiterroriste de Paris. Car ces attaques auraient été revendiquées par la Fraction nationaliste armée révolutionnaire, un groupe encore mystérieux.

Mais qui donc en veut aux radars routiers ? Une certaine FNAR, Fraction Nationaliste Armée Révolutionnaire, vient de revendiquer dans un courrier à la police une série de 7 attentats récents contre les radars automatiques en région parisienne, en donnant des indications assez précises. Les enquêtes sur ces destructions sont confiées à la sous-direction antiterroriste (SDAT) "depuis plusieurs mois".

Les policiers de la SDAT ont ainsi été chargés d'enquêter sur l'engin explosif artisanal retrouvé mardi matin au pied d'un radar de la Francilienne au niveau de la commune de Baillet-en-France (Val-d'Oise). La découverte de l'engin avait provoqué la coupure de la circulation dans les deux sens pendant plusieurs heures. Ils enquêtent également sur la destruction par une charge explosive, le 6 juin, d'un radar fixe situé sur une départementale de l'Oise à Aumont-en-Halatte, près de Senlis. L'engin, placé sur le caisson métallique du radar, avait éventré l'appareil, rendant inutilisable son dispositif de prise de vues. Une charge explosive en état de fonctionner avait déjà été découverte sur le même radar en avril. Les policiers travaillent également sur des faits similaires commis contre un radar dans les Yvelines. Pour les enquêteurs, le lien entre ces incidents est "tout à fait plausible".

Parmi les revendicationsde la FNAR, se trouveraient pêle-mêle une rançon de plusieurs milliers d'euros, un abaissement de la fiscalité ou encore moins de répression. Mais les policiers préviennent aussi que "d'autres revendications sont intervenues depuis". En 2004, le mystérieux groupe AZF avait lui fait un chantage à la bombe sur les voies de chemins de fer... avant de disparaître.