UIMM : Gautier-Sauvagnac reconnaît l'existence d'une cagnotte
Denis Gautier-Sauvagnac a reconnu mardi l'existence d'une caisse de 600 millions d'euros à l'IUMM et a expliqué les mécanismes qui ont conduit à la constitution de ces fonds par la fédération de la métallurgie qu'il préside. Il a également annoncé qu'il abandonnerait son poste en novembre. Il restera toutefois délégué général de la fédération patronale la plus puissante du Medef.
Denis Gautier-Sauvagnac a reconnu mardi l'existence d'une caisse de 600 millions d'euros à l'Union des Industries des Métiers de la Métallurgie (UIMM). Il a a expliqué qu'en 1972 l'UIMM avait constitué une caisse de secours mutuelle, l'Epim, destinée à venir en aide aux salariés grévistes ainsi qu'aux entreprises ayant subi des préjudices lors de conflits sociaux comme des pertes de commandes ou des pertes de chiffre d'affaires.
A l'époque, "1.800 entreprises qui employaient 1,2 million de salariés ont cotisé à cette caisse à hauteur de 0,2 pour 1000 de leur masse salariale (0,4 pour mille à partir de 2001)", a-t-il détaillé. Au total, 290 millions d'euros ont ainsi été encaissés par l'UIMM. Restent 120 millions, qui une fois placés permettent d'arriver à un total de 600 millions, a poursuivi le dirigeant de l'UIMM.
Objet d'une enquête préliminaire pour des retraits suspects effectués sur différents comptes de l'Union des industries et métiers de la métallurgie, Denis Gautier-Sauvagnac a annoncé qu'il abandonnerait son poste en novembre. Il restera toutefois délégué général de la fédération patronale la plus puissante du Medef.
