Les engins, qui se trouvaient dans des toilettes de la célèbre école de commerce HEC, étaient constitués de bouteilles remplies d'un liquide inflammable, reliés à des dispositifs de mise à feu à retardement. Il s'agit "d'engins de bonne facture, pas de quelque chose de complètement artisanal", a expliqué un porte-parole du parquet de Paris. Ces bouteilles ne contenaient pas d'explosifs et n'auraient provoqué qu'un incendie s'ils elles avaient fonctionné.La section anti-terroriste du parquet de Paris a été saisie et l'enquête à été confiée à la police judiciaire de Versailles et à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire. Les enquêteurs ne privilégient pour l'instant aucune piste. "L'engin n'évoque rien de particulier aux enquêteurs", explique-t-on au parquet. De nombreuses personnalités françaises et étrangères sont attendues du 29 au 31 août à l'université d'été du Medef, dont le président de la République, Nicolas Sarkozy, et le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Javier Solana.