Le dépistage de la trisomie 21 pour les femmes enceintes va peut-être évoluer. C'est en tout cas ce que recommande la Haute autorité de santé (HAS ) dans un rapport qu'elle vient de remettre à Roselyne Bachelot. La HAS met en cause la pratique des amniocentèses. Une femme enceinte sur 10 a aujourd'hui recours à une amniocentèse. Le chiffre monte même à 60% chez les femmes de plus de 38 ans car le risque d'avoir un enfant trisomique augmente avec l'âge. Or l'amniocentèse présente un risque important de provoquer des fausses couches. La solution avancée par la HAS est de faire un dépistage plus tôt dans la grossesse avec échographie et prise de sang.