Olivier Besancenot a voté dans le 18è arrondissement de Paris, peu avant 17h00. Le candidat LCR portait un jean, des tennis et une chemise noire. Avant de disparaitre dans l'isoloir, il a pris tous les bulletins sur la table, sauf ceux de Nicolas Sarkozy, Philippe de Villiers, et Jean-Marie Le Pen. Marie-George Buffet n'a pas eu besoin de prendre les 12 bulletins au nom des 12 candidats. En tailleur noir, la candidate du Parti communiste a voté, peu après 11h15, à l'Hôtel de Ville du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), en compagnie du maire PCF, Daniel Feurtet. La député de Seine-Saint-Denis s'est contentée de prendre les quatre premiers bulletins, dont celui à son nom, avant d'entrer dans l'isoloir (les trois autres désignant Philippe de Villiers, Olivier Besancenot, Ségolène Royal). Sa participation au scrutin n'a pris que quelques minutes, contrairement à François Bayrou qui a fait la queue pendant près d'une heure, dans la foule des électeurs, avant de pouvoir mettre son bulletin dans l'urne. Le candidat UDF à la présidentielle s'est présenté à 12h30, au groupe scolaire des Lauriers, à Pau, et plus précisément au bureau de vote 53. Il a voté en compagnie de son épouse, Elisabeth, après avoir assisté à la messe. Au même moment, Ségolène Royal, suivi par plus de 200 journalistes selon son entourage, votait à Melle, dans les Deux-Sèvres. La candidate du Parti socialiste était arrivée à pied, au bureau de vote numéro 2, situé à quelques mètres de sa permanence parlementaire. La candidate, qui a distribué les "bonjour" et multiplié les mains tendues, va maintenant "préparer et se consacrer à son discours de ce soir", sans quitter les Deux-Sèvres. Elle a prévu de s'exprimer à 20h00, juste après la publication des premières estimations du 1er tour, depuis une scène spécialement aménagée dans la cour de l'école maternelle de Melle, derrière la mairie. Un peu plus tôt dans la matinée, Nicolas Sarkozy, avait voté à Neuilly-sur-Seine, accompagné de sa femme, Cécilia, et de ses deux filles, Jeanne-Marie et Judith. C'était juste avant 11h00. Le candidat de l'UMP s'est rendu au bureau de vote, situé sur l'île de la Jatte, à l'école maternelle Edith Gorce Franklin. Cécilia Sarkozy, qui est restée très discrète pendant la campagne, est apparue souriante, les yeux cachés par des lunettes noires. Costume beige, chemise bleue et cravate aux tons rouges pour Jean-Marie Le Pen qui a voté, ce matin, à Saint-Cloud. Le président du Front national est descendu, seul, de voiture, mais il s'est aussitôt retrouvé entouré, à l'entrée du bureau de vote, par un service d'ordre -policier et du FN- important. Jean-Marie Le Pen a pris la pose pour les photographes, avant de faire la queue pour atteindre l'urne. Il prévoit de passer l'après-midi "chez lui au soleil". Et c'est dans une salle du XVème arrondissement de Paris qu'il doit suivre la soirée électorale, après avoir choisi de délocaliser son quartier général, pour un soir. Il était un peu plus de 11h00 quand Arlette Laguiller a voté, aux Lilas, en Seine-Saint-Denis. La candidate de Lutte Ouvrière est arrivée souriante, en compagnie de trois amis. Elle est, en revanche, sortie du bureau de vote "angoissée et inquiète", comme "à chaque élection présidentielle". Et elle a confirmé qu'elle ne serait pas candidate en 2012. José Bové, lui, a glissé son bulletin dans l'urne sur le plateau du Larzac. Le candidat altermondialiste a voté dans le hameau de Pierrefiche-du-Larzac, dans l'Aveyron. L'ancien porte-parole de la confédération paysanne est arrivé avec sa compagne, décontracté, en pantalon beige et chemise bleue, dans la salle où se rencontrent régulièrement les chasseurs. De son côté, Frédéric Nihous a voté à Baudreix dans les Pyrénées-Atlantiques. Le candidat de Chasse Pêche Nature Traditions, lui aussi souriant et décontracté, était accompagné de sa femme, Séverine, et de ses deux fils. Axel, le cadet; l'a d'ailleurs suivi dans l'isoloir pour voir "comment ça se passe". Frédéric Nihous restera dans la région de Pau jusqu'en début d'après-midi. Il prendra alors l'avion pour rejoindre Paris où il a prévu de participer à plusieurs débats, dans la soirée. Philippe de Villiers a voté à 10h00 aux Herbiers, en Vendée, au bureau numéro 8 de l'école primaire Ardelay, sur une machine électronique qu'il a qualifiée de "machine à tricher", regrettant "l'urne démocratique". Le candidat du Mouvement pour la France devait ensuite assister à la messe, avant de rejoindre son quartier général de campagne, à Paris. Quant à Gérard Schivardi, juste après 8h00, il avait été le premier des 12 candidats à voter, ce matin, dans son village de Mailhac (Aude). Le candidat à l'élection présidentielle s'est présenté à la mairie, très détendu, en costume gris. L'ancien maçon est venu en famille : juste avant lui, sa soeur Marie-Jeanne et son épouse, Francine, avaient été les premières à déposer un bulletin dans l'urne, dans ce village où 329 électeurs sont inscrits sur les listes électorales. Olivier Besancenot était l'avant-dernier candidat à voter, en ce dimanche. Dominique Voynet, la candidate des Verts, a fermé la marche dans en fin d'après-midi à Montreuil.