Thévenoud : les quelques mots agacés du "député paria"

M. Thévenoud a assisté à la réunion commune de la commission du Développement durable, dont il est membre, et de la commission des Finances pour l'audition du secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, sur les conséquences de la suppression de l'écotaxe poids lourds. Il a à cette occasion interrogé M. Vidalies sur un point technique.
M. Thévenoud a assisté à la réunion commune de la commission du Développement durable, dont il est membre, et de la commission des Finances pour l'audition du secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, sur les conséquences de la suppression de l'écotaxe poids lourds. Il a à cette occasion interrogé M. Vidalies sur un point technique. © MaxPPP
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et David Doukhan avec AFP , modifié à
MALAISE - Le député mêlé à des déboires fiscaux s'est exprimé pour la première fois à l'Assemblée.

Thomas Thévenoud, toujours député mais qui n'est jamais revenu dans l'hémicycle depuis sa démission du gouvernement liée à ses déboires fiscaux, est intervenu mardi pour la première fois à une réunion en commission à l'Assemblée. Il n'a pas manqué de susciter la réaction hostile d'un collègue.... et a refusé de parler aux journalistes. Pressé de questions par un journaliste d'Europe1, il s'est même montré quelque peu agacé.

La "colère" d'Olivier Falorni. "Thevenoud ose venir parler à la commission développement durable. Je préfère quitter la salle.  # dégoût # colere", a par ailleurs tweeté le député apparenté radical de Charente-maritime Olivier Falorni, qui a réclamé il y a quelques semaines une "inéligibilité à vie" pour les députés qui manqueraient à la "morale publique".

Une question sur un point technique. Thomas Thévenoud a assisté à la réunion commune de la commission du Développement durable, dont il est membre, et de la commission des Finances pour l'audition du secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, sur les conséquences de la suppression de l'écotaxe poids lourds. Il a à cette occasion interrogé Alain Vidalies sur un point technique. La réunion était co-dirigée par les deux présidents de commission, dont Gilles Carrez (UMP), qui risque un redressement fiscal en raison du non-paiement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF).

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Au-delà de deux absences mensuelles d'un député dans sa commission permanente sans justifications acceptées (séance publique en parallèle, présence dans une autre commission permanente...), le règlement de l'Assemblée prévoit une retenue d'un quart de son indemnité de fonction mensuelle (1.420 euros bruts) soit 355 euros. L'indemnité de fonction est une partie de l'indemnité totale du député (7.100 euros brut).

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