Dans son édition de mercredi, Le Parisien a recueilli le témoignage de Rachid Toumi, un homme de 33 ans qui dénonce un système qu’aurait mis en place Serge Dassault pour acheter des votes à Corbeil-Essonnes, ce que le maire et sénateur UMP nie.
A l'époque, raconte l'homme, le principe d’être payé pour faire voter des gens ne le choquait pas : "à Corbeil, j’ai toujours vu des gens toucher de l’argent pour ça. En 2000, c’était quelques-uns. Puis les gens ont grandi. Aujourd’hui, chacun veut sa part. Comme la justice n’a jamais rien fait, pour nous, c’était légal. C’est un travail", explique-t-il au quotidien.