Somalie : les ravisseurs ont déplacé le journaliste enlevé

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les ravisseurs du journaliste français enlevé dimanche dans le nord-est de la Somalie ont déménagé de cache et refusé lundi à une délégation de chefs coutumiers somaliens l'accès à l'otage. Les ravisseurs auraient demandé une rançon de 70.000 dollars en échange de la libération du journaliste.

Le journaliste français enlevé dimanche en Somalie aurait été déplacé de cache par ses ravisseurs. C'est en tout cas ce qu'affirme une délégation de chefs coutumiers. Gwen Le Gouil a été enlevé dimanche matin par des inconnus armés au lendemain de son arrivée à Bosasso, la capitale économique de la région semi-autonome du Puntland, où il comptait effectuer un reportage sur le trafic d'émigrants illégaux traversant au péril de leur vie le golfe d'Aden pour le Yémen.

"Les ravisseurs ne veulent pas rencontrer les autorités du Puntland car je pense qu'ils craignent une opération militaire (pour libérer l'otage) et nous sommes convenus de nous rencontrer demain (mardi) pour qu'ils nous montrent le journaliste", a déclaré la délégation de chefs coutumiers.

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a annoncé que la France était en contact avec de possibles ravisseurs du reporter. Les ravisseurs auraient demandé une rançon de 70.000 dollars en échange de la libération du journaliste.