Le crédit revolving a mauvaise presse. Il est souvent en cause dans le surendettement, plus de 80% des dossiers en comportent. Ce mardi, l'une des sociétés les plus importantes du secteur, Sofinco, se retrouvait devant la justice pour publicité mensongère. L'organisme proposait en janvier 2006 une carte assortie d'un crédit revolving avec un taux effectif global (TEG) annoncé de 16,58%. Or, lors d'un contrôle inopiné, la Direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DDCCRF) a constaté que le TEG était de 20,09% ou 20,68%, selon les mensualités. Sofinco, qui risque une amende d'un montant de 187.500 euros, rejette le mode de calcul utilisé par la DDCCRF. Le tribunal correctionnel d'Evry a renvoyé le procès au 16 octobre.