Cécilia Sarkozy sera-t-elle du voyage officielau Maroc prévu la semaine prochaine, aux côtés du président de la République ? David Martinon a dû réaffirmer ce lundi matin devant la presse que ce ne serait certainement pas le cas, "à sa connaissance", précisant que le protocole ne l'exigeait pas. En revanche, et avec une pointe d'agacement, le porte-parole de l'Elysée a dressé une fin de non-recevoir aux questions sur les rumeurs de séparation du couple Sarkozy posées lors du point presse. Du côté du palais présidentiel, le message officiel est "no comment".
"Je n'ai aucun commentaire à faire sur cette question", s'est donc contenté de redire lundi David Martinon, en première ligne sur ce dossier depuis plusieurs jours. Vendredi, il avait livré une version légèrement différente, dans la formulation tout du moins, en affirmant : "on ne m'a rien dit". Mais l'Elysée a toujours mis en avant le fait que l'éventuelle séparation du couple Sarkozy n'était rien de plus que des rumeurs de presse. Des rumeurs alimentées tout de même par l'absence incontestable de Cécilia Sarkozy de la scène publique, où elle n'est apparue qu'à de très rares occasions depuis cet été.
Depuis le 14 juillet, Cécilia et Nicolas Sarkozy n'ont pas été vus ensemble. Les observateurs ont noté que le président de la République regardait moins souvent son téléphone, dans l'attente d'un message, et qu'il sortait de son côté en soirée. Si, dans l'entourage du chef de l'Etat, on reconnaît que le couple est en difficulté et que la Première dame peine à trouver sa place à l'Elysée, la piste d'un divorce reste pure hypothèse dans les faits.
Lundi, mardi ou mercredi : les spéculations continuent cependant d'aller bon train et concernent désormais la date où sera annoncé le possible divorce. Quant au principe même d'une séparation, il semble désormais acquis dans de nombreux journaux. Cécilia et Nicolas Sarkozy se sont mariés en 1996 et ont déjà connu une crise conjugale très médiatique en 2005. En revanche, le divorce d'un président de la République en exercice serait une première dans l'histoire. D'un point de vue juridique, seul un divorce par consentement mutuel est de toutes façons possible, le président ne pouvant être traduit devant la justice ordinaire, du fait de son statut.