A Soudan, dans les Deux-Sèvres, Ségolène Royal a appelé à la mobilisation pour les législatives pour essayer de limiter la vague "bleue" annoncée de l'UMP. "La République, a-telle déclaré, a besoin d'équilibre". "Il faut que le groupe parlementaire socialiste soit le plus nombreux possible. Il faut éviter une vague qui écraserait", a ajouté l'ancienne candidate à la présidentielle. Le week-end était donc chargé pour la présidente de Poitou-Charentes. Samedi, elle était en Ile-de-France, où elle est allée à la rencontre des habitants des quartiers qui lui ont offert ses meilleurs scores présidentiels en mai. A Tremblay-en-France et Epinay-sur-Seine en Seine-Saint-Denis, à Trappes dans les Yvelines ou encore à Sainte-Geneviève-des-Bois dans l'Essonne, l'ex-candidate à l'Elysée, qui n'a pas pu organiser son "meeting du remerciement" pour les banlieues faute de fonds, s'est adressée à des centaines de personnes. Les 10 et 17 juin, "il faut venir voter. C'est grâce à vous que la République va continuer à fonctionner", a-t-elle alors déclaré. En première opposante à Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal a aussi dénoncé le rapport "caché", selon elle, sur la sécurité en Seine-Saint-Denis. L'étude n'est pas sortie pendant la présidentielle parce qu'elle "établissait des réalités qui n'étaient pas bonnes à dire" a-t-elle conclu.