Ségolène Royal repart en campagne

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
"Ma plus belle histoire, C'EST VOUS" : c'est le titre du livre de Ségolène Royal qui paraît mardi. Le titre est emprunté à celui d'une chanson de Barbara et sort le jour de la sainte Barbara. L'ex-candidate socialiste à la présidentielle revient sur sa campagne et parle de son avenir politique.

C'est donnant donnant... Après les livres de Claude Allègre, Lionel Jospin et Claude Bartolone,très critiques sur Ségolène Royal, c'est au tour de l'ex-candidate à la présidentielle de sortir le sien. Son titre : "Ma plus belle histoire, C'EST VOUS". L'ouvrage, à plusieurs reprises repoussé, sort finalement mardi 4 décembre. La présidente de la région Poitou-Charentes revient sur sa campagne électorale et évoque son avenir politique.

"C'est à la fois un livre de rire et de larmes. Il y a des moments de grande joie dans cette campagne et de larmes parce qu'il y a la défaite au bout de cette campagne. Il faut le dire pour que cela ne puisse pas se reproduire", explique Ségolène Royal. "Je vais m'adresser à chaque Français, ceux qui ont voté pour moi, ceux qui n'ont pas voté pour moi", ajoute la présidente de Poitou-Charentes à propos de ce livre dont le titre est emprunté à la chanson de Barbara.

Un secret bien gardé y est révélé. L'ex-candidate socialiste indique qu'elle avait proposé à François Bayrou le poste de Premier ministre si elle était élue. Le président du Modem a confirmé l'information dimanche soir dans le Grand rendez-vous d'Europe 1. Après cette révélation, Ségolène Royal prend date pour la prochaine élection présidentielle dans son ouvrage. "L'histoire continue, c'est-à-dire le combat". Je ne connais encore ni le lieu, ni la date, mais je sais qu'un jour, nous nous retrouverons", lance-t-elle à ses partisans.

L'élue socialiste, qui a emmenagé dans ses nouveaux locaux luxueux du boulevard Raspail à Paris, multiplie les interviews dans les grands médias nationaux, a organisé la visite d'un cabinet médical pour dénoncer les franchises médicales du gouvernement, et fait par de ses critiques sur la méthode employée par Nicolas Sarkozy dans la réforme des régimes spéciaux. Des signaux qui ne trompent pas.

Olivier Durin