Sécurité routière : la classe politique se mobilise

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Administrator User , modifié à
Les chiffres de la sécurité routière publiés mardi sont mauvais, le ministre des transports a réitéré son appel aux candidats à la présidentielle pour qu'ils refusent l'amnistie des infractions routières. Ségolène Royal a fait savoir qu'en cas d'élection, elle renoncerait à cette amnistie. Jacques Chirac a pour sa part appelé à ne pas "baisser la garde".

Les chiffres des morts sur la route sont repartis à la hausse en janvier dernier. 394 personnes sont mortes sur les routes françaises le mois dernier, soit une hausse de 13,9% par rapport à janvier 2006. Le ministre des Transports, Dominique Perben, a lancé un appel aux candidats à l'élection présidentielle pour qu'ils se prononcent clairement contre toute amnistie des infractions au code de la route au lendemain de l'élection. "C'est une affaire de vie, de blessés, de personnes détruites", a-t-il souligné à l'issue du conseil des ministres. Jacques Chirac a réagi à cette hausse inquiétante lors du conseil des ministres. "J'en appelle à chacune et à chacun de nos concitoyens. Grâce à l'évolution de nos comportements, c'est plus de 9.000 vies qui ont été sauvées, plus de 100.000 blessés qui ont été évités. Ce n'est certainement pas le moment de baisser la garde". Ségolène Royal a également fait savoir par la voix de Jack Lang que, si elle était élue, elle ne pratiquerait pas d'amnistie dans le domaine de la sécurité routière. "Il faut dire et redire aux automobilistes qu'ils ne devront compter sur aucune indulgence, aucune complaisance de Ségolène Royal si elle était élue à la présidence de la République", a déclaré l'ancien ministre socialiste.