Sécu : Jacob dénonce "un matraquage sans précédent de la famille"

© Europe 1
  • Copié
Louis Hausalter , modifié à
REACTIONS - La droite critique les choix faits par le gouvernement pour réduire les déficits de la Sécurité sociale.

Le gouvernement a présenté lundi son projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Un budget qui prévoit notamment d'économiser 700 millions d'euros sur la branche famille, notamment en rabotant sévèrement la prime à la naissance, en réformant le congé parental, ou encore en diminuant les aides à la garde d'enfants. Des annonces que la droite s'est empressée de critiquer. Invité d'Europe Soir, lundi sur Europe 1, le député Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, a dénoncé "un matraque sans précédent de la famille", alors que la politique familiale est pour lui "une politique qui marche".

>> LIRE AUSSI - Sécu : le détail des mesures pour 2015

Pour Christian Jacob, ces mesures sont "révélatrices d'un manque de courage complet pour porter des réformes de structure". Il a déploré l'absence de "réforme de structure sur les retraites, sur l'assurance chômage, sur l'aide médicale d'Etat, sur le jour de carence dans la fonction publique". Dans son collimateur, notamment, la baisse des aides à la garde d'enfants pour certains ménages. "On va se retrouver avec des solutions de travail au noir, les gens vont chercher d'autres possibilités de mode de garde. C'est une vraie catastrophe pour la politique familiale", s'est insurgé le député.

Sécu : Christian Jacob dénonce "un matraquage...par Europe1fr

Le gouvernement prévoit de réduire le déficit de la Sécurité sociale de deux milliards d'euros en 2015, alors que l'objectif de réduction fixé pour 2014 n'a pas été atteint. "On a un gouvernement qui laisse partir à vau-l'eau les déficits, et la seule réponse, c'est matraquer fiscalement", s'est emporté Christian Jacob. "Depuis deux ans, non seulement on augmente les déficits, mais en plus on n'arrête pas d'augmenter les impôts".

D'autres personnalités de l'opposition ont critiqué sur Twitter le budget présenté par le gouvernement, sur l'air de "pas touche à la politique familiale" :