Depuis ce week-end, Nicolas Sarkozy est victime d'un "Google bombing". En d'autres termes, un référencement sauvage sur internet fait apparaître sa page Facebook en tête des résultats quand les internautes tapent le mot-clé "trou du cul" sur Google.
Une mauvaise blague des internautes
Le "Google bombing" nécessite l'action conjuguée de sites internet et d'internautes : plus ils sont nombreux à associer le mot-clé et l'adresse choisis, et plus le système d'exploitation de Google fait remonter cette référence dans la hiérarchie de ses résultats (voir l'article Wikipédia sur le sujet, très détaillé ).
"Parfois, en faisant appel à cette pratique, des farceurs peuvent générer des résultats étranges", a tenu à souligner le numéro un des moteurs de recherche, lundi dans un communiqué. "Dans ce cas précis, un certain nombre de webmestres ont utilisé l'expression en question pour pointer vers la page Facebook de Nicolas Sarkozy, la faisant ainsi remonter parmi les résultats de recherches liés à cette requête", a précisé le groupe.
Des internautes récidivistes...
En juillet 2009, Nicolas Sarkozy avait déjà été victime du phénomène, son ancien site de campagne présidentielle arrivant en tête des recherches Google avec le mot-clé "trou du cul du web". De même, il y a quelques années, quand on tapait son nom sur le moteur de recherche, le premier résultat qui apparaissait était la comédie "Iznogoud" de Patrick Braoudé.