Sarkozy inflexible sur les zones noires

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Europe1.fr (avec agences) , modifié à
Sur ces zones du littoral atlantique, il ne sera pas possible de laisser des habitants se réinstaller.

Pas d’arrangement. Nicolas Sarkozy a demandé lundi au gouvernement de s'assurer que les sinistrés de la tempête Xynthia ne seraient pas autorisés à rentrer chez eux si leurs logements sont situés dans des zones dangereuses.

Pas de "concertation"

Cette mise au point intervient après un week-end marqué par plusieurs manifestations de sinistrés refusant de quitter leur maison, et par une déclaration du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, semblant ouvrir la voie à un réexamen de certains cas. Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, président du conseil général de Charente-Maritime, avait également souhaité l'ouverture d'une concertation sur ces zones noires.

Plus de 1.500 logements sont en théorie voués à la destruction en Vendée et Loire-Atlantique dans ces "zones noires" définies par les pouvoirs publics, c'est-à-dire celles qui présentent "un danger de mort avéré".

Réunion mardi à Matignon

A la demande de Nicolas Sarkozy, le Premier ministre, François Fillon, réunira les ministres concernés mardi à Matignon à 11 heures pour examiner les suites de la tempête qui a fait 53 morts fin février, en quasi-totalité sur les côtes des départements de Vendée et de Charente-Maritime.

L’Elysée a également rappelé dans un communiqué que Nicolas Sarkozy, lors de sa dernière visite sur place le 16 mars, avait insisté "sur le fait qu'il ne serait pas possible d'autoriser des personnes à se réinstaller là où elles sont exposées à un risque mortel".