Sarkozy évoque le sort d'Ingrid Bétancourt avec le président Uribe

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Nicolas Sarkozy a rencontré, mardi à New York, son homologue colombien Alvaro Uribe pour tenter de débloquer la situation des otages, dont la franco-colombienne Ingrid Betancourt, toujours aux mains de la guérilla des FARC. Le président français a montré l'attachement qu'il portait à cette affaire en déjeunant, dimanche à New York, avec la fille d'Ingrid Betancourt.

"L'obsession de la France, c'est que Ingrid Betancourt soit rendue à sa famille dans les plus brefs délais", avait prévenu lundi Nicolas Sarkozy, en confirmant qu'il rencontrerait mardi son homologue colombien en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Le président français a annoncé dans la foulée que le chef de l'Etat vénézuélien, Hugo Chavez, médiateur dans ce dossier avec l'accord de M. Uribe, se rendrait en France en novembre pour discuter des otages. "Tous ceux qui pourront aider à la solution de ce drame seront les bienvenus", a souligné le chef de l'Etat.

Nicolas Sarkozy a montré l'importance qu'il accordait à cette affaire en déjeunant, dès son arrivée, dimanche à New York, avec Mélanie Delloye, la fille d'Ingrid Betancourt.

Le président Nicolas Sarkozy et son homologue colombien, Alvaro Uribe, ont décidé de mettre en place un mécanisme de consultations régulières entre la France et la Colombie lors de leur entretien. Le président français avait réussi à convaincre début juin M. Uribe de libérer un haut responsable des FARC, Rodrigo Granda, dans le but de faciliter un accord sur les otages. Mais cette libération n'avait été suivie d'aucun geste des ravisseurs. Ingrid Betancourt, candidate des Verts à la présidentielle en Colombie, est détenue par les FARC depuis le 23 février 2002.