Routes : moins de morts mais les mauvaises habitudes reviennent

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Administrator User , modifié à
Le nombre de décès sur les routes a baissé de plus de 11% en 2006. Mais après plusieurs années de baisse significative du nombre de morts sur la route, la peur du gendarme et du radar ne fait plus effet. Les Français avouent de fréquents écarts de conduite.

En 2006, 4.703 personnes ont trouvé la mort dans un accident de la route, soit une diminution de 11,6% par rapport à 2005 (4.975 décès). Dominique Perben s'est félicité qu'en 2006 le nombre de morts soit resté sous la barre des 5.000. Ce seuil avait été franchi pour la première fois en 2005. Selon le ministre des Transports, 10.000 vies ont été épargnées et 100.000 blessés évités en 5 ans. En 2006, le nombre de blessés a lui aussi diminué de 5,4% avec 102.291 victimes. Un bémol à ces bons chiffres : le mois de décembre a été particulièrement mauvais en terme de sécurité routière (+4,6% de tués et +7,2% de blessés par rapport à décembre 2005). Cependant, un sondage TNS Sofres réalisé pour Axa prévention montre une recrudescence des infractions en ville. Ainsi, plus d'un Français interrogé sur deux (52%) déclare y rouler à 65 km/h alors qu'ils n'étaient que 48% en 2005. Ils sont 74% (+1 point) à ne pas s'arrêter au feu orange et 54% (+6 points) doublent ou tournent sans mettre leur clignotant. Le slalom entre les files a lui aussi nettement augmenté (23% contre 16% en 2004). Et 27% des sondés (+10 points) déclarent rouler à plus de 160 km/h sur autoroute. Dominique Perben ainsi que le Jacques Chirac se sont par ailleurs opposés à la traditionnelle amnistie des PV à l'occasion de l'élection présidentielle. Et, plus étonnant, le syndicat UNSA Police a appelé les motards CRS à plus d'indulgence envers les infractions mineures.