Retraites-Débats stoppés: Accoyer se justifie

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Dans le journal Le Monde daté de dimanche-lundi, Bernard Accoyer a justifié sa décision d'interrompre les débats sur les retraites mercredi à l'Assemblée nationale. "Attaché au respect de nos institutions, j'ai considéré qu'il était de mon devoir de ne pas permettre le retour de l'obstruction à l'Assemblée nationale"., écrit-il dans une tribune. Quelque 170 députés de l'opposition avaient demandé à prendre la parole pour une explication de vote personnelle, à l'issue des débats. "L'opposition a librement réparti son temps de parole : certains articles, notamment ceux fixant l'âge de la retraite, ont été débattus durant des séances entières. Les arguments des uns ont été opposés à ceux des autres. Tous ceux qui le souhaitaient ont pu s'exprimer, le matin, l'après-midi ou le soir", expose le président de l'Assemblée. "L'opposition n'avait cessé de 'jouer la montre' depuis le début des débats sur les retraites afin de repousser la date du vote solennel, pourtant arrêtée de manière consensuelle au sein de la Conférence des présidents", fustige aussi Bernard Accoyer. "On ne peut entraver ainsi le fonctionnement de l'Assemblée nationale. Étant son président, je me devais de la protéger. J'assume pleinement cette décision. Et je regrette qu'elle ait conduit, de la part de quelques députés, à certains excès", souligne aussi le modérateur des débats de l'Assemblée.