Respirez, vous êtes dans le métro...

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'air n'est pas plus pollué dans les couloirs du métro parisien que dans les rues de la capitale. C'est le résultat d'une étude lancée par la RATP. Seule la quantité de "particules fines" y est plus importante. La faute notamment à la poussière.

S'il est parfois oppressant de monter dans le métro ou de prendre le RER, ce n'est pas la faute de l'air ambiant. Pour la première fois, la RATP a commandé une étude sur la qualité de l'air sur son réseau. Les résultats, publiés aujourd'hui, vont à l'encontre d'une idée reçue : l'atmosphère n'est pas plus polluée dans les transports en commun parisiens que dans les rues de la capitale. Un moindre mal. Seul point négatif : l'air dans le métro contient plus de "particules fines" en suspension qui proviennent de la poussière et du métal qui se dégagent sur le réseau, notamment quand les rames freinent en arrivant dans les stations. Les taux de ces particules restent dans les limites préconisées dans la journée, mais les dépassent allègrement aux heures de pointe et en cas de chantier. La qualité de l'air devrait donc être améliorée dans les années à venir avec le renouvellement progressif des rames. Mais à titre de comparaison, le métro parisien n'est pas plus pollué que le réseau sous-terrain de Londres ou Lyon.