Régimes spéciaux : Nicolas Sarkozy ne reculera pas

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Prenant la parole pour la première fois depuis le début du mouvement des cheminots et traminots, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il ne cèderait pas sur ce dossier, estimant par ailleurs qu'il fallait "savoir terminer une grève".

"On ne cèdera pas et on ne reculera pas" : c'est un message de fermeté que le président de la République a adressé aux cheminots et aux traminots mobilisés depuis près d'une semaine contre la réforme des régimes spéciaux de retraite. Absent de la scène politique depuis le début de ce bras de fer, Nicolas Sarkozy a repris la parole devant l'association des maires de France réunie à Paris pour réaffirmer qu'il mènerait à leur terme les "réformes" dont la France "a besoin". Sur le fond, le chef de l'Etat a expliqué que ce texte sur les régimes spéciaux ne constituait pas "une attaque contre les cheminots, les employés de la RATP, les électriciens ou les gaziers". Sur la forme, Nicolas Sarkozy a estimé que "l'esprit de négociation" devait désormais primer sur "l'esprit de confrontation".

"La France est bloquée par des minoritaires", a ajouté André Santini, invité mardi soir d'Europe 1. Le secrétaire d'Etat chargé de la fonction publique a estimé que le mouvement contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, mais aussi contre la loi Pécresse sur les universités et pour le pouvoir d'achat dans la fonction publique, était mené "pour les universités par des groupes d'extrême-gauche clairement déclarés et pour les autres secteurs, par des syndicats extrémistes".