Rachida Dati, invitée mercredi d'Europe 1 Soir, a défendu la loi sur la rétention de sûreté, qu'elle a soutenue lorsqu'elle était ministre de la Justice. "La justice doit sans cesse s’adapter aux nouvelles formes de délinquance", a-t-elle d'abord constaté. "Il faudra aller plus loin et durcir le texte que j’ai fait adopter", a notamment jugé l'eurodéputée UMP, qui souhaite "lutter contre l’impunité des récidivistes". Elle était invitée à commenter la situation d'un récidiviste écroué mercredi pour le viol et le meurtre d'une joggeuse, survenus dimanche près de Lille. L'homme avait déjà été condamné en 2006 à une peine de dix ans de prison. Sa peine n'entrait donc pas dans le cadre de la loi sur la rétention de sûreté du 25 février 2008, destinée notamment à suivre les pédophiles et les délinquants sexuels dans des établissements spécialisés.