Radars : le ministère nie toute erreur

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le ministère de l'Intérieur a assuré mardi que "toutes les garanties" étaient réunies pour éviter une "erreur matérielle ou humaine" dans les contrôles de vitesse, après la publication partielle par Auto Plus d'un rapport de février 2006 sur les radars fixes ou embarqués. Selon cette enquête, les radars mal positionnés donnent des mesures de vitesse erronées et souvent surévaluées.

"Il n'y a pas de cas d'erreur constaté." C'est la réponse du ministère de l'Intérieur au magazine Auto Plus. Le ministère souligne qu'"à la suite du rapport du secrétariat général pour l'administration de la police de Metz signalant un risque de fonctionnement erroné des radars fixes et embarqués en cas de changement d'angle de prise de vue" (publié en partie cette semaine par Auto-Plus) "une étude a été confiée à l'Inspection générale de la police (IGPN) et expertisée par la direction du programme interministériel de contrôle automatisé". Cette étude, "rendue en juillet 2006", montre effectivement que "si l'angle du radar par rapport à l'axe de la route n'est pas conforme, la vitesse relevée n'est pas exacte" mais le ministère assure que toutes les garanties sont "réunies pour qu'aucune erreur matérielle ou humaine ne se produise dans la constatation de vitesse".

Afin de s'assurer que l'angle soit exact, "les policiers et les gendarmes, qui utilisent les radars embarqués, sont formés pour les paramétrer conformément aux spécifications des appareils", explique le ministère. "Dans chaque véhicule doté d'un radar, un jalon permet de le positionner selon l'angle requis, et une butée sur le radar assure qu'il soit bien orienté à 25°. Les radars fixes sont eux paramétrés lors de leur installation selon l'angle de 25° requis."

"Chaque fois qu'il y a une erreur évidente, les verbalisations sont rejetées et les points ne sont pas retirés", ajoute Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur. L'Automobile Club d'Alsace demande une enquête officielle et un moratoire sur les amendes et la constatation des infractions routières, si les informations sur les erreurs de mesure des radars révélées par l'hebdomadaire Auto Plus étaient avérées.