Réuni à l'appel du collectif "Unis contre une immigration jetable" et du Réseau éducation sans frontières, un cortège de quelques milliers de manifestants est parti de Belleville pour se diriger vers la place du Palais Royal en passant par celle de la République.
Les slogans et banderoles réclamaient une "régularisation de tous les sans-papiers", disaient "halte aux rafles et aux expulsions", "halte au fichage génétique" en référence à l'amendement controversé sur les tests ADN, et affirmaient que "le regroupement familial est un droit".
Parmi les personnalités présentes, la porte-parole de Lutte ouvrière, Arlette Laguiller, a dénoncé "cette loi qui veut empêcher le regroupement familial". Qualifiant l'immigration choisie "d'immense hypocrisie", Arlette Laguiller a estimé que "la volonté du gouvernement est de flatter un électorat d'extrême droite".
Des défilés ont aussi été organisés dans une quarantaine de villes. Les manifestations ont réuni de 2.000 à 3.000 personnes à Lyon, plusieurs centaines à Marseille, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Nantes, Rennes et Dijon et quelques dizaines à Lille, Nancy, Angers et Poitiers.