Quand les politiques se bidonnent

La classe politique s'est offert une cure de légèreté cette semaine, multipliant les plaisanteries.
La classe politique s'est offert une cure de légèreté cette semaine, multipliant les plaisanteries. © EUROPE 1, MAXPPP, REUTERS
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La classe politique s'est offert une cure de légèreté cette semaine, multipliant les plaisanteries.

Le rire serait le propre de l'homme. Serait-il aussi celui des hommes et femmes politiques ? A vous d'en juger avec notre sélection des petites phrases de la semaine.

En rire ou pas ? "On ne peut pas rire avec les religions. Il s'agit du respect de l'autre dans sa croyance profonde". De Christine Boutin, présidente du Parti chrétien démocrate, s'insurgeant sur Europe 1 contre la nouvelle campagne de pub de Benetton.

Retrouvez l'interview de Christine Boutin :

Insoutenable légèreté. "Dans toutes ces négociations, il y a au mieux de la légèreté, au pire de l'incompétence". De Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, fustigeant sur Europe 1 l'accord signé mercredi entre Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et le PS.

Retrouvez l'interview de Bruno Le Maire :

Boutade. "Si je voulais plaisanter, je dirais qu'Eva Joly, qui réclame la VIème République, retourne à la IIIè". De Corinne Lepage, eurodéputée et candidate à la présidentielle, critiquant l'accord entre le PS et EELV, qu'elle voit comme un reniement d'EELV.

Caricature. "Cette opposition systématique, cette critique caricaturale du président de la République est le signe en réalité d'une grande faiblesse". De François Fillon, à propos des critiques de la gauche envers Nicolas Sarkozy.

Elle est bien bonne ! "Je trouve l'homme intéressant et je souris à certaines de ses blagues". De Jean-François Copé à propos de François Hollande.

Quolibet. "Ce n'est pas un pilote de grand vent, Mélenchon a raison". De Claude Allègre, ancien ministre socialiste de l'Education nationale, faisant allusion aux sarcasmes du président du Front de Gauche qui a qualifié François Hollande de "capitaine de pédalo".