Prisons : deux syndicats vont valider l'accord

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'Ufap et FO, les deux syndicats qui avaient conclu un protocole d'accord avec le ministère de la Justice, ont indiqué jeudi soir qu'ils allaient le signer. Selon leur décompte, plus de 60% des surveillants de prisons ont accepté ce texte qui prévoit notamment la création de 174 emplois supplémentaires. Reste à connaître le mot d'ordre de la CGT.

Jeudi au petit matin, après de longues négociations, FO et l’Ufap, les deux principaux syndicats de surveillants de prison, sont sortis du ministère de la Justice avec un projet d’accord. Consultés en assemblée générale tout au long de la journée, leur base a approuvé à plus de 60% ce texte. Conséquence : FO et l'Ufap ont annoncé qu'ils allaient signer définitivement cet accord.

Ce texte prévoit la création de 174 emplois supplémentaires dans les prisons, qui s'ajoutent à 177 promis dès février. Pour les plus petits établissements pénitentiaires, cela représentera par exemple un quatrième agent pour la surveillance de nuit.

FO et l'Ufap ont appelé jeudi soir à lever les blocages qui n'étaient jusque là que suspendus. Le projet d'accord entre le ministère de la Justice et les représentants des gardiens de prison devrait être signé définitivement lundi soir, place Vendôme. Les syndicats annonceront alors la levée définitive du mouvement qui paralyse depuis lundi plusieurs établissements pénitentiaires.

Reste à connaître le mot d'ordre que donnera la CGT, qui avait quitté le ministère de la Justice mercredi soir avant la conclusion de l'accord. Cette organisation syndicale juge pour sa part les propositions du gouvernement insuffisantes puisqu'elle demande entre 1.000 et 2.000 recrutements supplémentaires. De nouvelles manifestations pourraient donc avoir lieu la semaine prochaine.