Pour résoudre la crise, ni Hollande, ni Sarkozy

Ni Nicolas Sarkozy, ni François Hollande ne semblent convaincre les Français quant à leur capacité à réduire la dette et les déficits publics.
Ni Nicolas Sarkozy, ni François Hollande ne semblent convaincre les Français quant à leur capacité à réduire la dette et les déficits publics. © Reuters
  • Copié
Marion Sauveur avec AFP
Les Français renvoient les deux présidentiables dos à dos quant à leur crédibilité face à la dette.

Nicolas Sarkozy et François Hollande suscitent un égal scepticisme dans l'opinion quant à leur capacité à réduire la dette et les déficits publics. C’est ce que révèle un sondage Ifop pour le site Atlantico publié jeudi.

Une petite avance pour Hollande

A la question "parmi les deux personnalités suivantes, à qui faites-vous le plus confiance pour réduire la dette et les déficits publics si elle était élue président de la République en 2012 ?", 49% des personnes interrogées répondent "ni l'un ni l'autre". Le socialiste est toutefois jugé plus crédible que l’actuel chef de l’Etat par 26% des interrogés contre 25% pour Nicolas Sarkozy.

Sans surprise, les sympathisants de gauche disent faire plus confiance à François Hollande (59%) tandis que ceux de droite penchent largement pour Nicolas Sarkozy (83%).

Ces résultats vont dans le même sens que ceux d'un sondage BVA publié mardi faisant ressortir que 48% des Français pensent que si François Hollande était président de la République, sa politique ne serait "ni meilleure, ni moins bonne" que celle de Nicolas Sarkozy. 28% estimaient que sa politique serait "plutôt meilleure" et 22%, "plutôt moins bonne".

L’Ifop estime qu’à travers le sondage les Français montrent à quel point ils "ne semblent pas convaincus ni par la politique menée jusque-là par Nicolas Sarkozy, ni par les propositions de François Hollande". Et l’institut de souligner sur Atlantico que cela montre qu’une partie des Français "pensent que les Etats ne sont pas capables, seuls, aujourd’hui d’arriver à des budgets équilibrés et qu’il faudra qu’il y ait une tutelle européenne plus conséquente".