Polémique autour des banderoles dans les écoles le 6 mai

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Administrator User , modifié à
Le rectorat de Paris a demandé à ce qu'on retire les banderoles du Réseau Education sans Frontières accrochées dans les écoles parisiennes qui seront transformées en bureaux de vote le 6 mai. Ce matin sur Europe 1 le maire de Paris, Bertrand Delanoë s'y est opposé.

A moins de huit jours du second tour de l'élection présidentielle, la polémique enfle au sujet des banderoles accrochées dans les écoles par le Réseau Education sans Frontières. Ces banderoles portent des messages de soutien adressés aux enfants de parents sans papiers. Le rectorat de Paris a demandé à ce qu'on les retire avant le scrutin du 6 mai, afin de respecter le principe de neutralité du service public. Cette décision a indigné le principal syndicat du primaire, le Snuipp-FSU. Dans un communiqué, il s'en prend à cette décision. « Contrairement à ce que la circulaire laisse entendre, ni l'organisation des élections, ni les affichages extérieurs ne sont du ressort de l'Education nationale. Cette circulaire n'est donc pas neutre et constitue dans le contexte électoral actuel un signal politique fort de la part d'une hiérarchie qui une nouvelle fois sort de sa réserve, a estimé le FSU. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, s'est lui aussi opposé à cette mesure. Il a affirmé ce matin sur Europe 1 que le Conseil Constitutionnel avait estimé que tout était en règle quant au bon déroulemnt du scrutin dans les écoles le 6 mai. "Je m'en tiens aux décisions du Conseil Constitutionnel"a t-il indiqué. Il a ajouté que "la communauté enseignante et des parents d'élèves qui se battent pour la sécurité de ces enfants ont mis des banderoles pour protéger ces enfants"