Polémique autour d'une grâce aux Etats-Unis

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
George Bush n'exclut pas d'accorder une grâce totale à Lewis Libby, auquel il a déjà épargné lundi dernier la peine de deux et demi de prison infligée pour parjure et obstruction à la justice dans le cadre de l'affaire Valerie Plame. Le président américain a estimé que l'ancien directeur de cabinet de son vice-président Dick Cheney avait été condamné à une peine excessive.

La polémique enfle outre-Atlantique après la décision de George Bush de gracier Lewis Libby, un responsable politique lourdement condamné. Le président américain a estimé que l'ancien directeur de cabinet de son vice-président Dick Cheney avait été condamné à une peine excessive pour parjure et obstruction à la justice dans le cadre de l'affaire Valerie Plame. Deux et demi de prison avaient été infligés à Lewis Libby. George Bush a maintenu la période de mise à l'épreuve et l'amende de 250.000 dollars infligées par le tribunal. Il a cependant précisé qu'il pourrait également effacer ces deux dernières condamnations. Ce qui suscite beaucoup d'émoi dans l'opinion publique américaine. Libby a été condamné pour avoir entravé l'enquête sur l'origine de la fuite ayant conduit à la révélation du statut d'agent secret de Valerie Plame, épouse du diplomate Joseph Wilson. Ce dernier avait publiquement accusé la Maison blanche de manipulation des renseignements pour justifier l'entrée en guerre contre l'Irak. "J'ai estimé que le peine était sévère. J'ai donc pris la décision de commuer la peine, tout en maintenant une amende importante et la mise à l'épreuve", a déclaré Bush. "Quant à l'avenir, je n'exclus rien dans un sens ni dans l'autre."