Plus qu'une dizaine d'universités bloquées

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Moins d'une dizaine d'universités sont encore concernées par le mouvement de blocage contre la loi Pécresse sur l'autonomie des facultés. Aujourd'hui, la question est de savoir si ce mouvement va mettre en péril le premier semestre pour les étudiants

Le mouvement de blocage des universités contre la loi Pécresse est en train de s'essouffler. Ce sont moins d'une dizaine d'universités qui sont encore concernées. Les étudiants du pôle Droits et lettres de la faculté de Reims ont voté lundi après-midi la levée du blocage de leur campus paralysé depuis le 16 novembre. Le blocage des universités de Sciences et de Lettres et Sciences humaines, les deux dernières facultés bloquées à Nantes, a été levé lundi à l'issue d'assemblées générales. Mais aujourd'hui, la question est de savoir si le mouvement contre la loi Pécresse va mettre en péril le premier semestre pour les étudiants.

C'est le cas à Montpellier. La direction de la fac de Lettres et Sciences humaines avait appelé vendredi à la reprise des cours au risque autrement "de perdre le semestre". Certes, l'université a ouvert ses portes lundi matin, mais... brièvement. Car elle a de nouveau été fermée administrativement, après des altercations entre bloqueurs et anti-bloqueurs. 150 étudiants anti-blocage ont déposé un référé, pour réclamer "la libération" de l'université, auprès du tribunal administratif de Montpellier.