Pécresse : 226 millions pour rénover Paris IV et Paris VII

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a également détaillé, vendredi sur Europe 1, les investissements sur le numérique prévus dans les universités.

Valérie Pécresse a annoncé vendredi le lancement d'un programme de rénovation de l'immobilier universitaire parisien avec 226 millions d'euros pour Paris IV et Paris VII, par le biais de partenariats public-privé. "Nous lançons aujourd'hui la rénovation de l'immobilier universitaire parisien. J'ai annoncé toute une série de dotations pour les campus en régions, aujourd'hui 226 millions d'euros pour Paris IV Sorbonne et Paris VII Diderot", a déclaré sur Europe 1 la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

"Nous aurons 50.000 étudiants concernés et avec des partenariats public-privé, nous allons faire des nouveaux amphis, des nouveaux lieux de convivialité, de nouvelles bibliothèques à la fois sur Tolbiac et sur le site de Clignancourt", a-t-elle ajouté, rappelant que "plus d'un tiers des locaux universitaires étaient complètement vétustes en 2007".

Valérie Pécresse est également revenu surle chantier numérique en œuvre dans les universités. 16 millions d'euros du plan de relance y seront consacrés. 10 millions seront investis dans la couverture wifi des campus et 6 millions dans le développement des équipements nécessaires à la diffusion des cours en podcast. "Il doit y avoir un grand volet innovation pédagogique. L'université doit se rapprocher beaucoup plus des étudiants et toucher un nouveau public. Je pense notamment aux salariés. Je pense à la formation tout au long de la vie", a précisé la ministre.

"Il s'agit de filmer les cours et de les mettre en ligne dans le cadre d'un intranet", a ajouté Valérie Pécresse pour qui "le podcast est le polycopié du XXIe siècle". "Les podcasts sont des supports de cours", a-t-elle déclaré.

Enfin, Valérie Pécresse a assuré qu'il n'y aurait "pas defrais illégaux" à la rentrée 2009 dans les universités. L'Unef, premier syndicat étudiant, a accusé, le 16 juillet dans un rapport annuel, 29 universités de gonfler illégalement leurs droits d'inscription moyennant une série de frais supplémentaires auxquels les étudiants sont astreints. "Il n'y aura pas de frais illégaux à la rentrée, il n'y a pas eu en 2008. Nous assistons à une résorption de ces frais illégaux", a-t-elle insisté.