Passes d’armes entre Pécresse et Amara

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Hélène Favier , modifié à
Vidéo - Les échanges d’amabilités entre les deux membres du gouvernement se multiplient.

"Si j’avais cherché un penseur dans ma vie. Je le dis très clairement, je ne serais pas allée chercher Valérie Pécresse", a lâché vendredi Fadela Amara, sur le plateau deC à dire sur France 5. La secrétaire d'Etat à la Ville s’est montrée passablement irritée après les déclarations de sa collègue du gouvernement, Valérie Pécresse.

Voir la vidéo à 11'10'' :

De Valérie à Fadela

Deux jours plus tôt, la ministre de l'Enseignement supérieur avait en effet fustigé ses camarades, dont Fadela Amara, après leurs prises de position, très critiques, sur le dossier de la sécurité. "Soit on démissionne, soit on assume", avait alors asséné Valérie Pécresse.

"Ce concept - soit on ferme sa gueule, soit on démissionne - est totalement archaïque" , lui a répondu Fadela Amara sur le plateau de France 5. "La politique d’ouverture a été plébiscitée par le public à un moment donné", a ensuite tenu à rappeler la secrétaire d’Etat à la Ville, estimant que toutes les sensibilités du gouvernement ont droit au chapitre.

De Fadela à Valérie

"Je suis une femme de convictions et je suis une femme libre", a insisté Fadela Amara avant d’ajouter : "Je ne pense pas à Valérie Pécresse pour pouvoir penser ma philosophie de vie"…

Mardi, la secrétaire d'Etat à la Ville s'était insurgée contre le lien fait par le gouvernement entre immigration et sécurité.