Pas d'amnistie pour les délits lors de mouvements sociaux (Vidalies)

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avec AFP , modifié à

Le gouvernement est défavorable à l'amnistie de délits commis lors de mouvements sociaux, a déclaré mercredi le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies.

Alors que la proposition de loi communiste en ce sens, déjà adoptée au Sénat, doit désormais être examinée à l'Assemblée, M. Vidalies a déclaré sur France Info : "La position du gouvernement dans ce débat sera non, nous ne sommes pas favorables à cette amnistie, ni à aucune autre".

"Ça a été la position du président de la République depuis l'origine et ce qui se passe en ce moment montre qu'il faut avoir une seule réponse, le respect de la loi républicaine pour tous", a dit M. Vidalies, alors que se multiplient des incidents en marge de manifestations contre le mariage homosexuel. "Le droit à manifester, le droit à faire grève sont", a-t-il ajouté, "des grands principes constitutionnels".

Mais justement, pour respecter la force de ces principes, il ne faut pas permettre en quelque moment que ce soit des débordements" qui "entrent dans le champ de la loi pénale", a encore déclaré le ministre. "Je suis très clair: la réponse que donnera le gouvernement quand ce texte viendra à l'Assemblée", le 16 mai "sera une réponse défavorable", a insisté M. Vidalies. "Le gouvernement manifestera son opposition claire et ferme à toute forme d'amnistie".