Parisot : "c'est une politique de discipline qu'il faut" (E1)

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Pour la présidente du Medef, interviewée dimanche matin lors du Grand Rendez-vous Europe 1 - Le Parisien / Aujourd'hui en France - i-Télé, "une chose est très claire : si on ne réduit pas le déficit par des économies, des réductions de dépenses publiques et si on s'attaque à ce sujet principalement par des augmentations d’impôts, de taux d’impôts ou de création de nouveaux impôts", ça ne fonctionnera pas. Laurence Parisot a critiqué particulièrement le programme de François Hollande.

Elle a estimé que le candidat socialiste "ne prévoit dans son programme aucune réduction de dépenses publiques. Au contraire, comme par ailleurs quand il dit qu'il veut tenir les engagements à l'horizon 2016. Ça veut dire que nous allons assister à une augmentation des prélèvements obligatoires tout à fait effrayante". Pire encore, a jugé Laurence Parisot, "sur les entreprises, ce qu'il a déjà annoncé, équivaut à 45 milliards d'euros d'impôts en plus sur les entreprises. C'est tout simplement intenable. D'autant plus que les entreprises françaises sont celles qui sont les plus taxées au monde". Et de conclure sur ce chapitre : "le programme de François Hollande, tel qu'il est, nous rendrait moins compétitif. C'est une politique de discipline qu'il faut".

"Le mandat qui s’achève a été marqué par une grande réforme, celle des retraites. Sans cette réforme, nous serions sur le plan financier dans une situation encore plus grave qu'aujourd'hui. Et le mandat qui s'annonce sera marqué, quoi qu'il arrive, par une grande réforme : l'assurance maladie", a-t-elle dit.