Pakistan : multiplication des appels à un retour à la démocratie

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, tout comme Washington, Bruxelles, Rome et Berlin ont exhorté lundi le président pakistanais Pervez Musharraf à lever l'état d'urgence et ont réclamé le retour rapide de la démocratie dans ce pays. Musharraf a promis lundi aux ambassadeurs en poste à Islamabad, que les élections législatives auraient lieu à une date "aussi proche que possible" de l'échéance prévue.

De Washington à Bruxelles, en passant par Rome, les appels à un retour à la démocratie au Pakistan se multiplient. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon s'est déclaré "très préoccupé par les récents événements au Pakistan" et "consterné au sujet de la détention de centaines de militants de l'opposition et des droits de l'homme, y compris du rapporteur spécial de l'ONU sur la liberté de religion".

George Bush, le président américain, a appelé Musharraf à mettre fin à l'état d'urgence et à "rétablir la démocratie aussi vite que possible", à travers l'organisation rapide d'élections. Peu avant, la Maison Blanche et le département d'Etat avaient évoqué un possible réexamen de l'aide des Etats-Unis à leur allié stratégique dans la guerre contre le terrorisme.

Le diplomate en chef de l'Union européenne Javier Solana a qualifié les événements de "très négatifs". Le chef de la diplomatie italienne Massimo D'Alema a invité Islamabad à "rétablir au plus vite la stabilité démocratique" et "espérant que l'engagement d'organiser des élections parlementaires soit maintenu".