On ne plaisante pas avec la sécurité de Nicolas Sarkozy

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Un journaliste français a eu le coude cassé par un policier alors qu'il couvrait un jogging de Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner à Charm el-Cheikh samedi. La veille, les policiers avaient tiré en l'air pour dissuader les journalistes d'approcher du couple Sarkozy-Bruni.

Dur, dur de couvrir les vacances de Nicolas Sarkozy. Samedi, Thomas Coex , un journaliste de l'AFP qui voulait prendre des clichés du chef de l'Etat qui courrait avec Bernard Kouchner sur une artère très fréquentée de la station balnéaire de Charm el-Cheikh, s'est fait jeter à terre par un policier égyptien qui lui a braqué son arme sur la tempe. Le photographe a appelé à l'aide un garde du corps français qui suivait Nicolas Sarkozy. Il s'est retourné avant de continuer sa route. Bilan de l'opération: un coude cassé.

Vendredi, les forces de sécurité égyptiennes avaient tiré en l'air pour empêcher des photographes de s'approcher du bateau où se trouvaient le président et sa compagne Carla Bruni au large de Charm el-Cheikh. "C'est un chef d'Etat, il est normal que les mesures de sécurité soient draconiennes", avait expliqué une source au sein des services de sécurité.

Pourtant, quelques jours auparavant à Louxor, le couple Sarkozy-Bruni s'étaient prêtés facilement au jeu des photos avec les touristes.(Source AFP)