"On n'a pas attendu les municipales pour avoir des affaires sur Sarkozy"

Najat Vallaud-Belkacem est revenue sur les affaires qui ont éclaboussé l'UMP.
Najat Vallaud-Belkacem est revenue sur les affaires qui ont éclaboussé l'UMP. © Europe1
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VIDEO - Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, est revenue sur les affaires qui ont secoué l’UMP et Nicolas Sarkozy. 

Retour sur une semaine agitée. Invitée d'Europe 1, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement, est revenue samedi sur les affaires politiques qui ont secoué l’UMP, et l’entourage de Nicolas Sarkozy. 

Vallaud-Belkacem: "On n'a pas attendu les...par Europe1fr

Nouvelle affaire Sarkozy. Après la publication dans la presse des enregistrements de Patrick Buisson, réalisés à l’insu de l’ancien président et de son entourage, c’est une nouvelle affaire qui éclabousse désormais Nicolas Sarkozy. D’après les révélations du journal "Le Monde", l’ancien président, placé sur écoute pendant des mois, est suspecté d’avoir obtenu des informations sur l’affaire Bettencourt auprès d'un haut magistrat de la Cour de cassation. En échange, l'ancien président serait intervenu pour l'aider à obtenir un poste de conseiller d'Etat à Monaco. Si les faits se confirment, cette médiation relève du trafic d’influence. 

“Plus qu’inquiétant”.” Si les faits sont avérés c’est une affaire extrêmement grave, a déclaré Najat Vallaud-Belkacem au micro d’Europe 1. Il faut désormais laisser faire la justice. Mon seul commentaire est de dire qu’il s’agit là d’une avalanche d’affaires peu reluisantes et qui ne sont pas de nature à redorer le blason de la démocratie…c’est plus qu’inquiétant.”

“Théorie du complot". Interrogée sur les révélations de ces affaires à quelques semaines des élections municipales, la porte-parole du gouvernement a dénoncé toute tentative de sombrer dans des “explications irrationnelles comme la théorie du complot”. “On n’a pas attendu d’être à 15 jours des municipales pour voir fleurir et se multiplier des affaires judiciaires dans lesquelles Nicolas Sarkozy est en cause. Ce n’est pas toute la classe politique qui creuse la défiance, c’est le comportement de quelques-uns, en l’occurrence ceux du gouvernement passé”, a poursuivi la ministre. 

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