Nicolas Sarkozy affirme qu'il "continuera l'ouverture", "et pas seulement à gauche", dans un entretien à paraître jeudi dans le Nouvel Observateur. A propos d'un remaniement du gouvernement, le président de la République se montre évasif : "la question se posera forcément un jour". "Je chercherai de nouveaux talents. Je n'ai jamais aimé les gouvernements monolithiques de droite. Je respecte les sensibilités des uns et des autres. Mes ministres qui représentent la diversité de la France ne sont pas enrégimentés", ajoute-t-il, assurant n'avoir "jamais aimé être enfermé dans une caserne, même pendant (son) service militaire".
L'ouverture pourrait se faire sur la droite et non sur la gauche. Alors que l'hypothèse Jack Lang, cité souvent pour la Justice, ne serait plus d'actualité, Nicolas Sarkozy pourrait récompenser Philippe de Villiers qui ménage depuis quelques temps le chef de l'Etat. L'autre bénéficiaire s'appellerait Michel Mercier, sénateur du Rhône proche de François Bayrou.
Le gouvernement pourrait accueillir en 2008 des ministres "missionnaires" nommés pendant quelques mois pour traiter un sujet spécifique, indique le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant dans un entretien à paraître samedi dans Le Figaro Magazine.