Nicolas Sarkozy assume son hyperactivité

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
En voyage en Alsace à la veille du Conseil des ministres décentralisé à Strasbourg pour la première fois, le président de la République s'est rendu à Colmar et à Mulhouse, a rencontré des étudiants et des ouvriers. Comme au temps de sa campagne. Une hyperactivité qu'il assume mais qui peut agacer.

Il est là comme en campagne. De Strasbourg à Colmar, de Colmar à Mulhouse, Nicolas Sarkozy a couru toute la journée de jeudi pour aller à la rencontre d'étudiants, d'ouvriers ou d'élus régionaux. Depuis son élection à la présidence de la République, il semble être partout, sur tous les sujets. Ses admirateurs louent son activisme. Ses détracteurs critiquent son hyperactivité.

Nicolas Sarkozy a répondu jeudi, à la veille d'un Conseil des ministres décentralisé à sa manière :"je veux reprendre la route. Chaque fois qu'on rencontre un Français, on est en campagne électorale ? Mais elle est où ma place ? A l'Elysée, à attendre le chaland, avec de la poussière sur les dossiers". Devant les salariés d'une usine de construction de grues et pelleteuses, il a promis d'"aller encore plus loin" dans les réformes. A toute vitesse. Ses admirateurs et ses détracteurs sont prévenus.