Ni Pute ni Soumise: la pression retombe

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
La secrétaire d'Etat à la politique de la Ville, Fadela Amara, fondatrice et ancienne présidente de Ni Pute ni Soumise, a estimé samedi que le mouvement suscitait des "convoitises" pour expliquer les divisions qu'il traversait actuellement. "Il y a des gens qui veulent absolument récupérer Ni Pute ni Soumise" a-t-elle affirmé.

"C'est un mouvement qui a pris énormément d'ampleur et de poids, à la fois aux niveaux national et international, alors vous comprendrez qu'il suscite beaucoup de convoitises", a déclaré Fadela Amara. La secrétaire d'Etat à la politique, fondatrice de Ni Pute ni Soumise, réagissait à la démission mercredi d'une vingtaine de comités pour protester contre l'absence d'une "ligne politique claire et indépendante".

Fadela Amara a assuré que le maintien de Mohamed Abdi au poste de secrétaire général du mouvement, alors qu'il a rejoint depuis l'été Fadela Amara au secrétariat d'Etat à la Ville comme conseiller spécial, avait pour objectif d'"assumer la transition".

"Si Mohamed Abdi n'a pas démissionné, c'est justement parce qu'il fallait laisser quelqu'un de l'ancienne équipe pour assumer la transition". Quant à la remise en question de l'indépendance de Ni Pute ni Soumise, elle l'a rejetée. "Déjà à l'époque, quand j'étais présidente, on posait la question de l'indépendance, j'étais sympathisante du PS et on disait: le mouvement n'est pas indépendant, il est trop proche du PS".