Nathalie Kosciusko-Morizet a estimé lundi que revenir sur les 35 heures, comme le suggère le patron de l'UMP Jean-François Copé et l'aile libérale du parti présidentiel, reviendrait à "abandonner un acquis très important du quinquennat" de Nicolas Sarkozy, les heures supplémentaires défiscalisées. "Ne rouvrons pas ce dossier qui épuiserait notre énergie sans donner le coup de fouet dont a besoin notre économie!", avertit la ministre de l'Ecologie, conseillère politique de l'UMP, dans un entretien au Figaro.
L'UMP réunira sous la houlette de son secrétaire général et de son adjoint, le libéral Hervé Novelli, une convention sur "l'emploi et les PME", mardi 3 mai, puis une autre, fin juin, sur la "compétitivité" qui traitera notamment de la question sensible des 35 heures.