Mort du chiraquien Jean-François Probst

Ce spécialiste de l'Afrique, qui a participé à toutes les aventures chiraquiennes, s'était progressivement éloigné de la vie politique au début des années 2000.
Ce spécialiste de l'Afrique, qui a participé à toutes les aventures chiraquiennes, s'était progressivement éloigné de la vie politique au début des années 2000. © MaxPPP
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Benjamin Bonneau, avec AFP , modifié à
DISPARITION - Cette figure de la Chiraquie et du RPR s’est éteinte à 65 ans d'un infarctus à Saint-Jean de Luz.

L’INFO. Jacques Chirac a perdu jeudi un fidèle collaborateur. Entré au service de son mentor en 1974 à Matignon comme chargé de mission, Jean-François Probst est décédé à 65 ans d'un infarctus à Saint-Jean de Luz, a-t-on appris auprès de son entourage, confirmant une information du Parisien.

Une admiration pour Chirac. Ce spécialiste de l'Afrique, qui a participé à toutes les aventures chiraquiennes, s'était progressivement éloigné de la vie politique au début des années 2000. Dans un ouvrage paru en 2002 "Chirac et dépendances", il a raconté 25 années au côté de l'ancien patron de la droite, pour lequel il éprouvait une grande admiration mêlée d'une certaine déception de ne pas avoir été davantage considéré.

En Jacques Chirac, Jean-François Probst voyait un gaffeur, un homme "pudique voire secret", dont "le caractère amoral et guilleret fait qu'il n'est pas humiliable". Mais il le jugeait coupable d'avoir laissé tomber Jean Tiberi et trop écouté "ce jobastre" de Dominique de Villepin. Pour Jean-François Probst, Jacques Chirac "aura été un peu le Johnny Hallyday tel qu'on l'aime de la politique française. On a tous en nous quelque chose de Johnny ou de Chirac".