Invité lundi sur Europe1, Hervé Morin est revenu sur le comportement diplomatique de la France vis-à vis-des révoltes dans les pays arabes. "On avait un ministre des Affaires étrangères qui était assigné à résidence", a-t-il estimé, en référence aux polémiques autour de Michèle Alliot-Marie."Nous avons raté cette évolution comme nous avions raté du temps de François Mitterrand la chute du mur de Berlin, où la France n'avait pas compris ce qui était en train de se passer", a rappelé le président du Nouveau Centre et ancien ministre de la Défense.
"Nous devons être les porte-parole de ces démocrates qui sont en train d'émerger et désormais nous pouvons le faire", a-t-il encore préconisé. Hervé Morin a par ailleurs assuré que la politique "étrangère n'[était] pas décidée par Claude Guéant", qui vient de quitter son poste de secrétaire général de l'Elysée. "La politique étrangère est décidée par le président de la République, c'est tout", a-t-il conclu.