Morin ne connaît pas l'émir de Dubaï

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Hervé Morin, le candidat Nouveau Centre à l'Elysée, s'est défendu lundi de tout conflit d'intérêt dans la vente d'un cheval à l'émir de Dubaï. L'ancien ministre de la Défense dit n'avoir jamais rencontré l'émir quand il était ministre de la Défense et négociait des contrats avec les Emirats arabes unis.

"Vous dites n'importe quoi!", "vous ne connaissez pas le sujet!", "vous  confondez deux personnes!", a lancé le président du Nouveau centre sur France Inter. Il était interrogé sur la vente, pour plusieurs millions d'euros, d'un crack, Literato, à la famille régnante de Dubaï. Passionné d'élevage hippique, Hervé Morin avait une part de 34% dans ce pur-sang.

"Vous confondez le cheikh Mohamed (ben Zayed, prince héritier d'Abou-Dhabi)" qui "gère les questions de défense pour les Emirats arabes unis", et cheikh Mohammad ben Rached al-Maktoum, émir de Dubaï, "qui n'a absolument aucune fonction et aucune responsabilité sur ce sujet" et "est le plus grand propriétaire de chevaux au monde", a assuré Hervé Morin.