Brice Hortefeux a affirmé jeudi sur RTL que les Roms actuellement en situation irrégulière seront reconduits chez eux et n'auront pas la possibilité de revenir en France, notamment grâce à la réactivation d'un fichier d'empreintes digitales. Le ministre de l'Intérieur a annoncé mercredi soir, à l'issue d'une réunion ministérielle à l'Elysée, avoir demandé le démantèlement dans les trois mois d'environ 300 camps illégaux, dont 200 de Roms. En 2009, 10.000 Roms ont été expulsés, mais un certain nombre sont ensuite revenus en France. "Des discussions sont engagées avec les gouvernements bulgare et roumain puisqu'ils font partie de l'Union européenne (...) pour planifier les choses" de manière à rendre ces expulsions effectives, a confié Brice Hortefeux. Interrogé sur les démantèlements annoncés, le ministre de l'Intérieur a précisé qu'ils s'effectueront simultanément en région parisienne et en province.