Jean-Luc Mélenchon, qui a tenu un discours d'une heure trente au congrès du Parti de gauche au Mans, a déclaré dimanche qu'il incarnait"le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas", soulignant que le Front de gauche qu'il aspire à représenter en 2012 n'était pas un "supplétif de circonstance" du Parti socialiste. Le président du PG a déclaré que son parti était celui de "l'enthousiasme positif". Dans une nouvelle pique envers Dominique Strauss-Kahn, l'eurodéputé a estimé que son mouvement était "capable d'emmener le peuple français mieux que ne le fera jamais le directeur général du FMI", assurant que le Front de gauche peut obtenir un score "à deux chiffres" et "ne participera à aucune coalition contre nature", n'étant "pas un supplétif de circonstance". Jean-Luc Mélenchon a aussi "mis en garde ceux qui combinent des alliances totalement inacceptables aux prochaines cantonales, premier tour de la présidentielle", relevant les "coalitions des écolos et des socialistes contre des sortants du Front de gauche".